1. Premier samedi, Les Vingt Samedis
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EVANGILE
Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, auprès d’une vierge déjà promise en mariage à Joseph, un homme de la famille de David ; le nom de la vierge était Marie.
L’ange vint à elle et lui dit :
— “Réjouis-toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.”
Marie était toute troublée de ces paroles et se demandait ce que voulait dire cette salutation.
Mais l’ange lui dit :
— “Ne crains pas, Marie ! Tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas être enceinte et tu mettras au monde un fils que tu appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut, et c’est à lui que le Seigneur Dieu donnera le trône de David son père. Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin.”
Marie dit à l’ange :
— “Comment cela se fera-t-il puisque je n’ai pas de relations avec un homme ?”
Mais l’ange lui répondit :
— “L’Esprit Saint viendra sur toi, la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.
“Sache que ta cousine Élisabeth a conçu elle aussi un fils dans sa vieillesse ; elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait ‘la stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu !”
Marie dit alors :
— “Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’arrive selon ta parole !”
Et l’ange se retira d’auprès d’elle.
MEDITATION
1. Enfin les cieux s'entr'ouvrent et celui que les prophètes appellent le Juste, le désiré des patriarches, l'Attendu des nations, l'Envoyé de Dieu, descend des demeures éternelles sur la terre. Le nombre des semaines de Daniel est accompli; les prophéties de Jacob sont confirmées, car le sceptre de Juda est déjà passé dans les mains d'Hérode, roi étranger. Une jeune fille, restée vierge, doit mettre au monde un homme qui est le Fils de Dieu.
Mon âme, comprends-tu ces paroles: le Verbe s'est fait chair? ..
O bonté et miséricorde du Seigneur! Il t'a tant aimé qu'il a voulu que Son Fils s'anéantît Lui-même, prenant condition d'esclave (Phil. 2:7), afin de pouvoir souffrir et mourir sur une Croix pour te délivrer de l'enfer et t'ouvrir les portes du paradis, et de se sacrifier chaque jour sur l'autel chaque jour pour demeurer toujours avec toi, se donnant même en nourriture dans la Sainte Communion.
Très Sainte Trinité, je vous adore humblement, et vous remercie d'un tel amour. Le Père donne au monde son Fils: le Verbe consent à se faire Homme, et le Saint Esprit accomplit ce grand Mystère.
Quelle pourrait être ma reconnaissance pour un si grand bienfait ?
Considère, ô mon âme, d'une part, la haute dignité et les sublimes faveurs de la Sainte Vierge, et d'autre part, sa profonde humilité. C'est un Dieu qui créée Immaculée celle qu'il a choisie pour mère, et, dès le premier instant de sa conception, elle est élevée au plus haut degré de la sainteté. Voici les paroles du Seigneur dans le Cantique des Cantiques: « Il y a des jeunes filles sans nombre. Unique est ma colombe et qui soit parfaite... » (Ct 6, 8-9). Et celle-là fut la Mère de Dieu parce qu'une très grande humilité resplendissait en elle. Dans le Cantique, Marie est comparée au nard odoriférant parce que, comme le dit saint Antoine, la plante du dard, petite et très parfumée, représente l'humilité de Marie, dont le parfum monta jusqu'au Ciel, et attira en son sein virginal le Verbe Divin. Le Saint Archevêque Dominicain ajoute que ce fut cette vertu principale qui lui valut la dignité de Mère de Dieu.
Saint Bernard conclut que si Marie plût à Dieu pour sa virginité, ce fut encore plus pour son humilité qu'elle a été choisie pour concevoir le Fils de Dieu.
La Vierge elle-même, apparaissant un jour à Sainte Brigitte, lui dit: « Pourquoi aurais-je mérité une telle grâce de devenir Mère de Dieu, si ce n'est parce que je connaissais mon néant et que je m'humiliais? »
Et Elle le disais dans son très humble Cantique: « Parce que Dieu a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante.... le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses » (Luc 1, 48-49).
Elle regardait toujours avec admiration la grandeur de Dieu avec des yeux simple et humble colombe sans jamais perdre de vue sa propre faiblesse. Et cela fit tant d'effet à Dieu qu'il Lui adressât ces paroles: « Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes» (Ct 4, 1).
Pour mériter encore plus cette Mère, Dieu ne veut point devenir son fils sans en avoir obtenu d'abord son consentement. Il lui envoie un messager céleste, l'archange Gabriel, la force de Dieu, pour lui révéler le grand événement de l'Incarnation du Verbe dans son sein.
O grande et sainte humilité de Marie qui la faisait paraître petite mais qui la rendait grande devant Dieu! indigne à ses propres yeux, mais digne, aux yeux du Seigneur. Et comme saint Bernard je dirai: « comment, ô Marie, avez-vous pu unir dans votre cœur une idée de vous-même aussi humble, à tant de pureté, à tant d'innocence et à un ensemble si parfait de toutes les vertus?
O reine très humble, soyez mille fois bénie, car c'est par vous que Dieu a accompli notre rédemption; donnez-moi, je vous en conjure, le don de l'humilité et celui de vous aimer et d'aimer votre Fils Jésus.
2. O mon âme, rends-toi compte: l'ange n'est pas envoyé dans de grandes villes, dans des palais des princes, chez filles de roi couronnées d'or, mais à Nazareth, une toute petite ville, à une vierge, épouse d'un artisan, Joseph. Ce n'est donc pas la naissance, ni les dons de la nature qui attirent les regards de Dieu: le vrai mérite à ses yeux est l'humilité, la modestie, l'innocence et l'amour de la pureté. Ainsi qu'il a été révélé a Sainte Élisabeth, religieuse Bénédictine, Marie vivait retirée dans son humble demeure et priait Dieu avec grande ferveur avec grande ferveur pour qu'il n'attende plus pour faire venir au monde le Rédempteur promis, quand l'archange Gabriel lui apparut. Il lui donna trois titres incroyablement élevés.
Le premier la salue personnellement: « Je vous salue, ô pleine de grâce ». Vous êtes la plus sainte de toutes les créatures, Vous êtes le trésor des grâces et des faveurs de Dieu.
Le second de ces titres se rapporte à Dieu Lui-même: « le Seigneur est avec vous ». Donc vous êtes protégée, accompagnée, gouvernée par Lui. Le troisième à trait à l'humanité: « Vous êtes bénie entre toutes les femmes », c'est à dire que vous êtes privilégié, et au-dessus de toutes les autres femmes... Avec quel respect devons-nous adresser ces mêmes paroles à Marie quand nous récitons le Rosaire? En écoutant les paroles de l'Ange qui lui parlent de Dieu, Marie se trouble. Les louanges la perturbent, l'épouvantent. Elle ne s'attribue rien à Elle-même, mais tout à Dieu. Elle se trouble, comme Elle le dit à Sainte Brigitte car remplie d'humilité, elle détestait les louanges et voulait que Dieu seul, son Créateur et bienfaiteur soit loué et glorifié.
Quelle différence entre Marie et Lucifer!
Celui-ci, se voyant beau, aspira, comme le dit Isaïe, à placer son trône au-dessus des étoiles et à se rendre semblable à Dieu. Et qu'aurait-il donc prétendu s'il s'était vu orné des mérites de la Très Sainte Vierge? Marie, au contraire, n'agit point ainsi. Plus Elle se voit exaltée et plus Elle s'humilie, et ce fut cette h humilité parfaite qui charma le Roi des rois. « Et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. » (Lc 1,29).
Et toi, ô mon âme, comment imites-tu Marie lorsque tu reçoit les louanges des hommes?
Pleine d'orgueil, tu crois vraiment les avoir méritées; tu t'y complais et tu fais semblant de les décliner, mais ce n'est que pour t'en attirer de plus grandes. Que de honteuses chutes n'as-tu pas faites causées par ta vanité et ton orgueil!...
O Marie, ô divine réparatrice de tous nos maux, ô digne Mère de Dieu, combien suis-je confondu par votre humilité! Et c'est pour cette raison que « toutes les générations vous dirons bienheureuse » (Lc 1,48). Que de regrets n'ai-je pas d'avoir offensé Dieu par mon orgueil et d'avoir ainsi contristé votre cœur, si doux et si humble. Mais si vous daigner jeter sur moi un regard compatissant, alors je serai réconcilié avec Lui. si j'apprends à vous aimer, je cesserai d'être malheureux, car de vos mains découlent toutes les grâces: Vous pouvez sauver qui vous voulez, Ô vous qui êtes pleine de grâce, sauvez mon âme!
3. Finalement rassurée qu'elle ne perdra pas sa virginité, Marie donne son consentement: « Je suis la Servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,28).
O paroles bénies qui ont consommé le mystère de l'Incarnation, accompli les prophéties, réparé la faute de nos premiers parents et les conséquences douloureuses du triste colloque entre Eve et l'Ange des Ténèbres. Paroles admirables où brillent la foi la plus vive, l'humilité la plus profonde, l'obéissance la plus entière, l'amour le plus tendre et l'abandon le plus parfait à la volonté de Dieu. Paroles que l'Église, par reconnaissance à Marie, répète trois fois par jour dans la prière de l'Angélus. Répète-les aussi sans cesse, ô mon âme, avec les mêmes sentiments de Marie.
Apprendre à être humble et résignée sur ce qui est Dieu décidera pour toi. Humilie-toi car tu es loin de ressembler à Marie; et ce qui est pire, tu ne sais ni pleurer, ni prier. Commence dès à présent, à sortir de ton état déplorable, à détester ta vie désordonnée et commence à t'adonner à la prière. Et si tu as le cœur brisé, adresse-toi à Marie et demande-lui que par amour de son Annonciation, Elle veuille bien changer ton cœur avec le sien si humble et si pur.
O puissante Mère de Dieu, Océan de bonté et de miséricorde, si je pouvais vivre sous votre protection, combien je serai heureux. A partir d'aujourd'hui et jusqu'à ma mort, je ne cesserai jamais de vous saluer, de vous aimer, de vous invoquer par la prière que vous préférez, et que vous-même m'avez enseignée, je veux parler de votre très grande humilité, votre pureté, votre plénitude de grâces, votre divine maternité divine, et le mystère de ma rédemption. Reine du Rosaire qui avez fait surgir une source de grâces à Pompéi encore recouverte de ruines païennes pour nous faire comprendre que c'est vous qui rendez la vie aux pécheurs qui vous invoquent et que c'est grâce à vous que nous retrouvons Jésus que nous avions perdu par nos péchés, faites, ô Mère de Miséricorde que Jésus règne dans mon cœur, qu'il soit le maître absolu de toutes les puissances de mon être, afin que je ne vive plus que par Lui et en Lui, afin que je mérite d'être réuni à Lui pendant toute l'éternité. Que Notre Dame de Pompéi, notre soutien, notre consolation et notre gloire, soit aimée et bénie par tous les peuples. Ainsi soit-il.
Vertu: l'humilité, comme celle de la Très Sainte Vierge.
Pratique: humiliez-vous intérieurement à la vue de votre grande misère. Humiliez-vous également extérieurement en occupant le dernier rang et en laissant passer devant vous vos égaux et inférieurs. Acceptez dès maintenant, et sans vous justifier, les reproches justes ou injustes qui vous sont faites. Faites taire votre orgueil en parlant modestement et jamais de vous, ni en bien, ni en mal.
Oraison jaculatoire: O Marie, Vierge et Immaculée, rendez mon cœur pur et humble comme le vôtre.
Prière avant la communion
O Jésus, Verbe éternel, je vous adore caché dans le Sacrement de l'autel, comme je vous adore caché dans le sein virginal de Marie. Je vous rends grâce de vous être fait homme, et de ce que vous avez choisi pour Mère une créature semblable à nous.
O Cœur très humble de mon Jésus, qui me donnera l'humilité de votre Mère Immaculée pour vous attirer dans mon cœur? Hélas, il est bien indigne d'un tel bonheur! Comment oserais-je m'approcher de vous et m'unir à vous, source de toute pureté et de toute sainteté, moi qui succombe sous le poids de toutes les imperfections? Ayez pitié de moi et par votre divine Incarnation, accordez-moi les vertus qui me manquent pour vous recevoir dignement.
O Marie, digne Mère de Dieu, par la joie indicible que vous avez éprouvée quand, après l'Incarnation, vous avez senti en votre Sein le Fils de Dieu fait Homme, Votre Créateur, devenu votre enfant, accordez-moi un peu de votre amour et de votre Foi humble et forte, afin que je reçoive dignement votre Jésus. J'unis mes désirs, mes affections, mes adorations et mes remerciements à tous ceux que vous avez adressés au Fils de Dieu pendant les neuf mois que vous l'avez porté dans vos charitables entrailles.
Saint Gabriel, vous qui avez été l'ambassadeur et le ministre du Mystère de la Rédemption, et vous, Anges du Paradis qui avez été les spectateurs émerveillés de cette grande œuvre de l'Eternel, qui s'est fait petit enfant dans le sein d'une de ses créatures, adorez-Le pour moi et bénissez-Le pour cette faveur qu'il va me faire en se donna à moi.
Saint-Joseph, très chaste époux de Marie, choisi par la Sagesse Divine pour devenir le Père putatif du Fils de Dieu, enflammez mon cœur des sentiments d'amour, d'humilité et de vénération dont vous avez été pénétré quand vous avez su par l'Ange, puis par la Vierge Elle-même, le Mystère de l'Incarnation du Verbe, afin que j'apprenne à connaître mon néant.
Et vous, mon très doux Ange gardien, accompagnez-moi à la Sainte Table et remplissez mon âme des sentiments les plus humbles et les plus saints. Ainsi soit-il.
Prière pour demander
la grâce dont on a besoin
O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.
Prière de demande à la Bienheureuse
Vierge de Pompéi
Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je vais m'approcher de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).
Prière après la Communion
O Jésus, Roi de gloire, comment avez-vous pu daigner visiter un ver de terre aussi vil et, ce qui est encore plus digne d'admiration, une âme pécheresse comme la mienne? O si l'humilité vous plaît à ce point pour qu'elle ait pu vous tirer du ciel pour vous mettre dans le sein de Marie, je m'humilie devant vous et je me sens indigne de vous posséder.
Je vous confesse qu'ayant si souvent péché, j'ai blessé votre cœur et que je ne mérite aucune grâce. Mais maintenant je veux réparer mes fautes. Je me jette en toute confiance dans les bras de votre miséricorde, et je vous le répète: « Je veux vous aimer, mon Dieu, mon Rédempteur, mon Jésus, mon ami, mon Bien-aimé, je veux vous aimer. J'unis mon amour à celui de la Très Sainte Vierge pendant les neufs mois qu'elle vous porta en son sein et à l'amour de votre très fidèle et très chaste Père nourricier saint Joseph. Pour chaque battement de mon cœur, je veux vous offrir de continuels, à partir d'aujourd'hui et durant toute; je veux vous les offrir en union avec tous les battements du Cœur si humble et si Immaculé de Marie, en union avec tous les instants de sa vie consacrée entièrement à votre amour.
Merci, ô Père éternel, ô l'Esprit de l'amour, de ce que vous avez fait en nous donnant votre Divin Fils et j'unis mes remerciements à ceux des nombreux saints qui furent d'abord des pécheurs comme moi, et qui furent ensuite sauvés par votre Sang Divin, et à ceux de toutes les âmes qui sont dans le ciel.
Par dessus tout, je veux vous remercier, O mon Jésus, avec les mêmes sentiments d'humilité et de reconnaissance de la Vierge Marie, votre mère, lorsqu'elle appris par l'archange Gabriel sa maternité divine; avec les mêmes sentiments d'humilité et de reconnaissance de Saint-Joseph, lorsqu'il apprit, par le même Archange, son rôle de Père putatif et d'époux de la Mère de Dieu. Et vous mon ange gardien, témoin de mes actes d'orgueil, aidez-moi à changer ma vie et mes habitudes, aidez-moi à devenir plus dévot à Marie. Conduisez-moi à Elle et implorez-la de me donner l'humilité, l'amour de Dieu et la persévérance finale. Ainsi soit-il.
Invocations à Jésus après la Communion
Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Prière pour demander la grâce
dont on a besoin
O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.
Prière de demande à la Bienheureuse
Vierge de Pompéi
Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).
Prière à Saint Joseph
O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.
Prière à Jésus Crucifié
Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).
Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.
(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).
Prière
Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.
Prière à la Vierge du Saint Rosaire
de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort
O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! »
Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix.
Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie.
Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis.
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