They seem to make lots of good flash cms templates that has animation and sound.

01 Aikido Saito Iwama Bokken Kumitachi Ki Musubi No Tachi, aikido

[ Pobierz całość w formacie PDF ]
IWAMA RYU
KUMITACHI
KUMITACHI
Aide au pratiquant ( Non officiel )
Version 1.0
AVERTISSEMENT
Ce qui suit ne poss
è
de pas pour pr
é
tention d

être
une r
é
f
é
rence.
Il s

agit simplement d

une proposition d

aide
au d
é
butant d
é
sirant poss
é
der une base
é
crite.
Iwama
La dernière aventure de Maître Ueshiba
.
L’Aïkido ne s’apprend pas, il se pratique. Grande vérité. Mais certaines informations sur les circonstances de
l’évolution de notre discipline sont salutaires à toute pratique intelligente. Et un paradoxe est à cet égard
troublant : si la vie d’O sensei est relativement bien connue, dans ses grandes lignes, pour l’aventureuse période
qui précède la Seconde Guerre mondiale,
l’ignorance est presque totale en ce qui concerne les deux
décennies qui l’ont suivie et qui sont pourtant les plus proches de nous
. Permettez-moi donc d’ouvrir
aujourd’hui une page de l’histoire de l’aïkido à l’année 1941.
Avant …
Maître Ueshiba
Maître Ueshiba vit à Tokyo depuis une quinzaine d’années et enseigne à la fois
dans son dojo d’Ushigome, dans plusieurs écoles de Police, et dans les plus
importantes académies militaires du Japon. L’aiki-jutsu ou l’aiki-budo - puisque tels
sont les noms de l’aïkido à l’époque - est désormais largement reconnu, et la
notoriété de maître Ueshiba lui vaut une place au sein de la très vénérable
Commission nationale du Budo.
L’aristocratie de son pays le respecte comme un maître, du prince Shimizu à
l’amiral Takeshita, en passant par le général Miura, héros de la guerre russo-
japonaise, tous ses élèves. Et la route de sa fin de vie semble désormais tracée,
jalonnée d’honneurs et de responsabilités officielles comme premier et illustre
représentant, dans le monde entier, de l’art qu’il a créé, un peu à la manière de
Jigoro Kano
, fondateur du judo, quelques décennies plus tôt.
L’arrivée à Iwama.
Eh bien ! À soixante ans, l’âge où les hommes sont fatigués et profitent des fruits accumulés par une vie d’efforts,
maître Ueshiba repart à l’aventure. Il démissionne de toutes ses positions officielles, abandonne sa gloire et la vie
citadine, et s’installe dans un petit village champêtre à une centaine de kilomètres au nord de Tokyo,
IWAMA
.
Après avoir défriché lui-même la terre qu’il y possède, il fait construire progressivement une maison - bien
modeste - et un petit dojo financé par les dons de ses élèves. C’est là qu’il vivra de 1942 à sa mort en 1969.
Pourquoi, contre toute attente, alors que tout semblait acquis et que le Ueshiba ryu atteignait
enfin une reconnaissance méritée, O sensei opère-t-il un renversement aussi brutal de sa vie ?
.
On a dit, et c’est vrai, que la guerre avait vidé tous les dojos de Tokyo de leurs pratiquants. Mais je ne crois pas
qu’O sensei fut jamais homme à abandonner son navire dans une mauvaise passe. L’installation à Iwama répond à
des raisons plus profondes, à une « inspiration divine » dit lui-même le fondateur dans son langage symbolique.
Et il faut prêter attention à cette parole.
A la fin des années trente, l’aiki-jutsu de
l’école Daito
est encore très présent dans l’art d’O sensei qui délivre
jusqu’à cette époque - cela mérite d’être souligné - des certificats du Daito-ryu sous l’autorité et l’authentification
de maître
Sokaku Takeda
. Mais son évolution technique et spirituelle est désormais irréversible, et l’installation à
Iwama concrétise la rupture depuis longtemps latente avec le Daito-ryu.
Le symbole le plus fort - voulu par maître Ueshiba - de cette rupture
et de la naissance d’un art qui n’a plus rien de commun avec celui de maître
Takeda, est l’inauguration d’un nom :
c’est à Iwama en 1942, on le sait
peu, qu’est utilisé pour la première fois le terme AIKIDO pour
qualifier et distinguer la voie particulière d’O sensei.
Si la gestation de l’aïkido s’étend bien sur les cinquante années
précédentes, cet enfant de la patience ne voit le jour qu’au début des années
quarante. Et encore est-il bien fragile. Il reste à le consolider en le menant à
maturité. Voilà quelle tâche hors du commun s’étend devant maître Ueshiba
en 1941. Elle ne peut s’accomplir dans l’agitation superficielle et dévorante
d’une vie citadine, dans la rumeur du monde. Elle exige la tranquillité et
l’harmonieux rapport avec la nature qu’apporte une vie paysanne. C’est je
crois ce qui explique le choix d’Iwama.
La naissance de l’Aïkido.
Tous les témoignages des élèves de cette époque sont unanimes. A partir de 1942 et pendant plus de vingt ans, O
sensei se plonge à Iwama dans la pratique et l’étude de l’aïkido avec une intensité et une détermination dans la
recherche tout à fait exceptionnelles. Il oriente cette recherche selon deux axes :
1.
l’amélioration constante de nombreuses techniques à mains nues encore trop sommaires ou imparfaites ;
2.
la mise en corrélation de tout l’aspect technique de l’aïkido avec une vaste symbolique d’ordre initiatique.
A cette double fin, il développe comme jamais il ne l’a fait jusqu’alors l’utilisation du bâton et du sabre,
étudiant chaque matin pendant des heures les infinies possibilités de ces armes utilisées selon les lois de
l’aïkido. Ces armes qui opèrent un peu à la manière d’un révélateur, d’une loupe grossissant des principes
fondamentaux plus difficilement perceptibles à mains nues.
Pour être acceptables, ces dernières affirmations exigeraient bien sûr une argumentation technique qui n’a
malheureusement pas sa place ici. Qu’il reste acquis pour l’instant qu’O sensei accomplit à Iwama entre soixante
et quatre-vingts ans une oeuvre colossale : il crée véritablement l’aïkido en ce sens qu’il l’organise pour la
première fois en un ensemble structuré et signifiant, caractère que n’avait pas encore la simple méthode de
combat des années antérieures.
Et bien cette tâche gigantesque est passée presque inaperçue dans l’histoire de l’aïkido. La raison en est à la fois
simple et assez inconcevable : il n’y eut presque personne à lwama aux côtés du fondateur tout au long de ces
années.
Seuls quatre uchi deshi véritables habitèrent l’Aïki Shu Ren Dojo :
Kishomaru Ueshiba
, le fils d’O Sensei, l’actuel Doshu, mais il s’installa à Tokyo dès la fin des années
quarante où il travaillait pour la compagnie Osaka Shoken avant de prendre en main l’administration de l’Aikikai,
ainsi que la direction technique du dojo d’Ushigome qui ne deviendra Hombu dojo [
1
] qu’en 1956 cour des raisons
de stratégie politique visant l’expansion mondiale de l’aïkido,
Koichi Tohei
quitta lwama à la même époque pour mettre sur pied un commerce de charbon avant de
s’établir à Hawaï,
Tadashi Abe
que la France eut le grand honneur d’accueillir au tout début des années cinquante,
Gozo Shioda
enfin qui ne fit à Iwama qu’un bref passage avant de fonder sa propre école, le Yoshinkan, dans
l’immédiat après guerre.
[ Pobierz całość w formacie PDF ]

  • zanotowane.pl
  • doc.pisz.pl
  • pdf.pisz.pl
  • exopolandff.htw.pl